Covid-19 : qui va nous protéger des masques de protection ?

Si vous étiez absent de la planète terre depuis deux ans, je ne vous fais pas un brève historique sur le Covid-19. Cet article de l’UNICEF pourra mieux vous renseigner. Nous utilisons depuis deux années des masques de protection chaque jour. Après utilisation, que deviennent-ils ?

Le Covid-19 et les mesures barrières

Les spécialistes de la santé nous ont fait une panoplie de recommandations appelées « les gestes barrières » pour lutter contre le Covid-19. En effet, Il faut se laver les mains régulièrement, garder une distance d’au moins un mètre entre individu et surtout porter un masque de protection.

Les masques, et après ?

Tout le monde se souvient de la ruée vers les masques de protection dès les premiers mois de la pandémie. Chaque nation du monde s’est pliée en quatre pour acquérir ces protections pour sa population. C’est l’un des moyens les plus efficaces pour casser la chaine de transmission. Les gouvernements ont juste oublié le plan post-utilisation.

Ainsi, ici à Abidjan, on ne peut faire 100 mètres dans les rues sans trouver un masque de protection abandonné quelque part. Dans la rue, dans le bus, sur les plages, dans les salles d’attentes, les masques sont jetés partout.

Aucune politique de recyclage des masques

Ce problème ne semble inquiéter personne. Aucune communication officielle, aucune sensibilisation, aucun système de recyclage n’a été mis en place. Il est vrai qu’à Abidjan, on est habitué au désordre et aux ordures. Néanmoins, il est temps de se poser la question de l’impact écologique des masques quand on sait qu’on sera obligé de vivre longtemps avec…

En plus de l’écologie, ces masques dans les rues représentent aussi un nid de contamination. Un enfant qui joue avec un masque contaminé a des chances de contracter la maladie et de la transmettre à sa famille. La chaine de transmission ne sera jamais brisée à cette allure.

Et pourtant…

Et pourtant, la solution est toute simple : jeter son masque dans une poubelle après utilisation. Il n’est pas gratuit et coûte relativement cher pour le citoyen, alors ces gestes inciviques nous empêchent d’en finir avec cette maladie. Si nous ne prenons garde, nous allons continuer à dépenser et continuer de nous rendre malade.

Si selon Europe 1, « il n’existe pas encore de filière de recyclage des masques jetables« , il tient à chacun de nous d’être responsable.